Vendredi soir, la barbarie a encore une fois frappé la capitale française et emporté des centaines d’innocents. Je ne vais pas en remettre une couche, les chaînes d’informations sont là pour ça. Mais en ce lundi matin, après avoir passé le week-end à ressasser, lire des articles, voir des vidéos et allumer des bougies, je ne me sens pas capable de publier un article « normal » sans en dédier un à toutes ces victimes, beaucoup, beaucoup trop nombreuses.
Des victimes qui auraient pu être une amie, une collègue, un cousin, une nièce, une soeur, tous en train de célébrer le week-end. Car, oui, c’est ce que nous faisons : le vendredi soir on aime se retrouver pour boire, manger, sortir, écouter de la musique, regarder un match, s’amuser et se laisser aller parce que c’est vendredi. On célèbre l’amour, l’amitié, le bonheur, la vie quoi ! Et vendredi soir, c’est tout cela qui a été attaqué.
Je pense à toutes ces personnes innocentes qui ont perdu la vie et je pense à toutes celles qui se battent encore pour la garder. Car il le faut ! Le bilan est déjà trop lourd. Et je pense à leurs proches, leur famille, leurs amis, leurs amoureux, leurs enfants, leurs parents… Que penser dans un moment pareil ? Que dire ? Comment l’expliquer ? Entre le deuil des uns et le traumatisme des autres, il va pourtant falloir continuer… Continuer de vivre, aimer, sortir, faire la fête, boire, rêver, crier, rire et célébrer le week-end, un vendredi soir.
Je ne citerais qu’un tweet qui pour moi résume bien la situation » Ce qu’ils attaquent ? la musique, le sport, les gens qui sortent un soir. Ils attaquent le bonheur. »
Une citation à laquelle j’ajoute quelques belles images qui ont été publiées sur les réseaux sociaux en hommage à Paris et toutes ses victimes. Paix à leurs âmes.
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© Nelly SEILER