Suite à la fermeture dans les grandes surfaces des rayons dits "non-essentiels", Monoprix et son agence DDB Paris lancent une campagne d'affichage qui tourne en dérision les mesures du gouvernement.
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Monoprix se moque des restrictions du confinement

by Nelly

Suite à la fermeture dans les grandes surfaces des rayons dits « non-essentiels », Monoprix et son agence DDB Paris lancent une campagne d’affichage qui tourne en dérision les mesures du gouvernement.

Depuis début novembre, nous sommes de nouveau confinés mais ce deuxième confinement est différent du premier puisque les écoles restent ouvertes et certains magasins fermés en mars ont cette fois-ci le droit d’ouvrir car dit « essentiels ». Mais se pose alors la question de la définition du mot essentiel…

Fermeture des rayons dits « non-essentiels »

En effet, la crise sanitaire est aussi une crise économique pour les commerçants, la fermeture des magasins ne vendant pas de produits de première nécessité a donc entraîné de nombreuses tensions : on ferme les librairies, les magasins de jouets, les magasins de vêtements pendant que la Fnac ou encore les grandes surfaces peuvent vendre des livres, des jouets et des vêtements.

C’est dans ce contexte houleux que le gouvernement a demandé aux grandes surfaces et autres magasins ouverts de fermer les rayons dits « non-essentiels » afin de garder une cohérence avec la fermeture des magasins et de ne pas leur faire concurrence.

« Une commission venant de conclure que l’eau ça mouille, nous avons finalement le droit de vendre des parapluies »

les vêtements pour enfants jusqu'à 3 ans sont à nouveau essentiels; les autres sont priés d'arrêter de grandir

Ainsi, Monoprix et son agence DDB Paris ont lancé une campagne d’affichage pleine d’humour, qui tourne en dérision les décisions prises par le gouvernement. Au total, une douzaine d’affiches ont été accrochées au dessus des rayons concernés, avec différents messages ironiques : « Une commission venant de conclure que l’eau, ça mouille, nous avons finalement le droit de vendre des parapluies » , »Les vêtements pour enfants jusqu’à 3 ans sont à nouveau essentiels. Les autres sont priés d’arrêter de grandir » ou encore « Si les biberons n’étaient pas nécessaires, il fallait nous avertir de ne pas faire de bébés pendant le premier confinement « .

Et en solidarité aux commerces français, l’enseigne a également fermé les casiers Amazon Lockers, permettant de recevoir des colis Amazon, accompagnés par un petit mot « On n’avait pas trop envie de recevoir ici ce que nous n’avons plus le droit de vendre« .

Une campagne d’affichage à l’image de Monoprix, connue depuis plusieurs années pour son humour via ses packagings aux jeux de mots décalés, qui a très vite fait parler d’elle sur les réseaux sociaux.

© Nelly SEILER

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